jeudi 30 janvier 2014

Une nouvelle génération à la manchotière de la Baie du Marin

Depuis la naissance du premier poussin de manchot royal de la Baie du Marin le 8 janvier dernier, les éclosions se multiplient et toute une nouvelle génération commence à peupler la manchotière.
Voici l'occasion de découvrir l'allure des nouveaux venus...

Les photos ci-dessous ont été prises par Régis LERQUEMAIN. 



Certains sont encore très petits...




....mais d'autres grandissent très vite !







De nouveaux portraits seront réalisés dans quelques semaines, quand ils auront revêtu leur joli duvet...

mardi 28 janvier 2014

Un blog pour les petits (et pour les grands...)

Cathy KLEIN, VSC du programme 137, tient un blog destiné aux plus jeunes et à tous ceux qui ont gardé une âme d'enfant.
Antoine, l'ourson fétiche du blog, est mis en scène dans diverses situation.
Vous pouvez retrouver ses aventures à l'adresse suivante : http://antoine-miniours.over-blog.com/ 
L'article d'aujourd'hui, intégralement reproduit, concerne les cuisiniers de la base Alfred FAURE.
(Toutes les photos sont de Cathy KLEIN)
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L'Etoile Australe, c'est le nom du restaurant de Crozet, où Nico et Seb nous mitonnent chaque jour des repas variés pour le plus grand bonheur des gourmands. Chaque matin, Nico se lève à quatre heure pour préparer du pain frais, que nous pouvons prendre au petit déjeuner ou pour notre casse-croûte quand nous partons sur le terrain.
 
Le pain est encore tout chaud !
Nico n'est pas boulanger, mais boucher de formation. Cela fait maintenant de nombreuses années qu'il vient régulièrement dans les TAAF en tant que cuisinier. Ses nombreux hivernages l'ont rendu polyvalent, il sait tout faire du filet de légine mariné à la pizza.
Mais sa grande spécialité reste le rougail saucisse, un plat traditionnel Réunionnais.

Ce soir, nous aurons des endives au jambon et à la béchamel !
Seb, notre deuxième cuisinier, vient pour la deuxième fois dans les TAAF. Il y a sept ans, il était sur Kerguelen. Son rêve est d'ouvrir un jour son propre restaurant, soyez en sur, je vous donnerai l'adresse, et je pense que ça vaudra le détour.

Car Seb ne sait pas uniquement faire des croûtons....
Si Nico excelle dans la cuisine traditionnelle, Seb quant à lui est toujours en train d'expérimenter de nouvelles idées pour transformer les restes en délice. Il est par exemple le génial inventeur de la "Tartisoupe", une soupe à la tartiflette.

Une bonne soupe de légumes de Nico mixée avec de la tartiflette, voici une tartisoupe en préparation...

Mais ce qui nous bluffe à chaque fois, ce sont ses desserts. Religieuses, babas au rhum, sorbets maison, tartes tatin, on ne sait plus où donner la cuillère. Certains ont essayé de tenir une semaine sans prendre de dessert pour garder la ligne après les fêtes, mais ce fût un cuisant échec !
Si j'ai bien compris, ceci devrait devenir du pain perdu au myrtilles, j'attend de goûter !
Mais qui dit restaurant, dit salle à manger. Vous pensez bien que nourrir tous les jours matin midi et soir une trentaine de bouches affamées n'est pas de tout repos. Nous ne pouvons pas en plus leur demander de nettoyer et préparer la salle du repas.
Deux personnes sont donc désignées chaque jour pour mettre la table et effectuer les tâches ménagères dans le bâtiment de vie commune.
Une bonne occasion pour apprendre à connaitre nos co-hivernants.

Cathy KLEIN

vendredi 24 janvier 2014

Le patrouilleur austral "'Albatros" de passage à Crozet

Le 22 janvier à 17h, le patrouilleur austral "Albatros" s’est présenté au mouillage en Baie du Marin.
Basé à la Réunion, l'Albatros est un bâtiment de la Marine Nationale particulièrement adapté pour affronter la rigueur des éléments dans les zones du grand sud.
Dans le cadre de l'organisation de l'action de l'état en mer, il participe, depuis de nombreuses années, à la mission de surveillance des pêches dans les zones économiques exclusives des Terres australes françaises.

Pendant deux jours, cinquante marins, ainsi que deux australiens qui participent au dispositif de surveillance de la zone compte tenu des accords qui lient la France et l'Australie, ont pu descendre visiter la manchotière en compagnie d'un agent de la Réserve Naturelle, et se rendre sur la base Alfred Faure.
Ils ont ainsi pu déjeuner avec les hivernants, se rendre à la coopérative et à la gérance postale. 

A noter, des nouveaux venus sur cette mission de l'Albatros. Il s'agit de dix parachutistes du 2ème RPIMA, qui doivent participer à un raid sportif dénommé "Pétrel" organisé aux Kerguelen dans quelques jours, et qui ont pu venir s'entraîner avec le chef de district sur le dénivelé de la piste du mont Branca.

Enfin, une vingtaine de Crozétiens ont eu l'occasion de visiter le navire lors de ces deux jours d'escale.

Photos Serge FUSTER
L’Albatros a appareillé le 24 janvier vers 15h30.

Pour en savoir plus sur l'Albatros, vous pouvez consulter son journal de bord en cliquant sur le lien suivant : http://jdb.marine.defense.gouv.fr/index.php/batiment/abs

vendredi 17 janvier 2014

La pointe des Moines

Le site des Moines est situé au nord-ouest de l’île de la Possession, à environ 3 heures de marche de la cabane de Pointe-Basse et à 8 heures de la base Alfred Faure.
Pour y accéder, il faut traverser la Grande Coulée jusqu'à la Queue du Dragon, puis monter au col de la Mare aux Eléphants (MAE) à 390m, et rejoindre le col des Moines à 700m d'altitude.
Le col des moines (700), en haut à droite, vu du col de la MAE (340m)
Au niveau du col, on peut admirer sur la gauche les Aiguilles, qui culminent à 747 m....

....et en se retournant, une vue imprenable sur la Grande Coulée, le champ des Albatros et au loin un morceau du Jardin japonais.

De l'autre côté du col, le panorama s'ouvre sur la Pointe des Moines, 700 mètres plus bas, et à droite dans l'océan, sur la Roche Percée.




Deux plages d'accès difficile sont situées de part et d'autre de la pointe des Moines. Elles sont accessibles uniquement avec du matériel d'escalade car elles se trouvent à environ 70m en contrebas du plateau herbeux.


L'accès à ces deux plages est strictement interdit en temps normal compte tenu de la dangerosité des falaises et de la formation obligatoire pour utiliser le matériel nécessaire pour s'y rendre.




Le site n'est accessible que deux fois dans l'année, sur autorisation du chef de district, pour procéder au comptage des otaries.

Toutes photos - Serge FUSTER







mercredi 15 janvier 2014

Une hivernante à la "Une" de la presse locale normande

Emilie LEFOL, Volontaire du Service Civique (VSC) au CNRS et membre de la mission 51 fait l'objet d'un reportage dans le Réveil de de Neuchâtel du 9 janvier dernier.
Les 2 pages correspondantes sont publiées ci-dessous, avec l'aimable autorisation du journal.



Vous pouvez retrouver ce reportage sur :
http://www.lereveildeneufchatel.fr/
https://www.facebook.com/ReveilNeufchatel


lundi 13 janvier 2014

Campagne océanographique : escale du Marion Dufresne à Crozet aujourd'hui

Le Marion Dufresne, affrété par l'IPEV pour une campagne océanographique dans les eaux subantarctiques, fait une courte escale aujourd'hui à Crozet.
Attendu dans la matinée, il s'est présenté au mouillage en Baie du Marin aux alentours de 9h, heure locale.
Photo Serge FUSTER
En l'absence d'hélicoptère, quelques colis ont été débarqués par embarcation.
Les conditions météorologiques clémentes de l'après-midi ont permis à une vingtaine de personnes de visiter la manchotière.

Vers 16h, l'ensemble des visiteurs, cinq scientifiques de la campagne d'été et le tout dernier membre de la mission 50 ont embarqué sur le Marion Dufresne.
Départ de Timothée POUPART, ornitho de la mission 50 - photo Serge FUSTER
Ce dernier a appareillé peu après 17h pour poursuivre le programme de la campagne océanographique.

jeudi 9 janvier 2014

Un chorégraphe contemporain en résidence d’artiste à Crozet

Arrivé le 11 décembre dernier lors de l’OP4 2103, Paco Dècina est l’un des deux lauréats du projet « Ateliers des ailleurs 2 » (*). 


Photo Mathilde FONTAINE
Chorégraphe, formateur et directeur artistique de la Compagnie Paco Dècina, il va vivre à Crozet, jusqu'en mars 2014 (départ à OP1), une expérience tout à fait particulière, loin des images du monde.







"Quoi de plus excitant pour quelqu'un comme moi passionné par la relation entre l'homme et la nature, la circulation des énergies, l'étude des fréquences et des rythmes, de pouvoir faire retour à ce jardin non contaminé et d'écouter la force de son silence, enrichi par l'absence de toute pollution humaine." 

Paco Dècina se définit comme un chorégraphe de l’épure et de l’harmonie.

Son projet original sur l’archipel de Crozet est une méditation philosophique entre l’écriture chorégraphie et le contexte au travers de captations sonores qui composeront la musique de la pièce chorégraphique.
Passionné par la relation entre l’homme et la nature, la circulation des énergies, l’étude des fréquences et des rythmes, cette résidence à Crozet est un territoire de recherches et d’expérimentations pour une création artistique à venir.
Photo Mathilde FONTAINE
Une chorégraphie "La douceur perméable à la rosée" (titre provisoire) sera le témoin de cette expérience australe… 

Elle verra le jour en 2015 en région parisienne au Théâtre 71 ainsi qu'au CND. 

Paco Dècina est né à Naples en 1955. Il découvre la danse avec la rencontre du chorégraphe américain Bob Curtis qui va l'initier aux techniques afro-cubaines. A Rome, il travaille la danse classique avec le chorégraphe Vittorio Biagi, et bientôt il est engagé dans d'autres compagnies. Il se rapproche de la danse contemporaine et travaille les techniques américaines. En 1984, il s'installe à Paris. En 1986, il fonde la compagnie Post-Retroguardia. 

Vous pouvez retrouver sa biographie complète et ses créations sur le site : www.pacodecina.fr

(*) 
Cette résidence de création a pour ambition de permettre à deux artistes, immergés dans l’univers singulier des bases subantarctiques françaises (Crozet et Kerguelen), d’expérimenter un projet artistique. 
Elle est mise en œuvre par le Fonds régional d’art contemporain – La Réunion, et proposée par l’administration supérieure des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf) et le ministère de la culture et de la communication / direction des affaires culturelles – océan Indien (Dac-oI) avec le soutien d’Air France. 

samedi 4 janvier 2014

La baie du "La Pérouse"

Pour se rendre de la base Alfred Faure à la baie du "La Pérouse", il faut environ 5h de marche en fonction des conditions météorologiques.


Après avoir contourné le Mont Branca, traversé le morne et caillouteux plateau des pétrels, et franchi la crête du Styx, le randonneur peut apercevoir un lac suspendu appelé le "lac perdu".
Le lac perdu, suspendu au loin - Photo Serge FUSTER
Les skuas, maîtres de lieux, viennent s'attaquer aux chaussures du Discro - Photo Serge FUSTER
En quittant le lac perdu, et avant d'entamer la descente par la rivière vers la vallée qui s'ouvre sur la baie du La Pérouse, il est possible de faire un crochet par le cap du Galliéni et ses falaises impressionnantes de plus de 400 m de hauteur.
Les falaises à l'est, vues du cap du  Gallièni - Photo Serge FUSTER
A l'ouest du cap du Galliéni, la vue permet d’admirer la baie du "La Pérouse".
La baie du "La Pérouse" et la plage, du haut du cap du Galliéni - Photo Serge FUSTER
Pour atteindre la baie et sa plage, il faut ensuite rejoindre la rivière qui se faufile vers la vallée.



La descente, la plage de la baie du "La Pérouse", et sa colonie d'otaries - photos Serge FUSTER
La plage abrite une colonie d'otaries, particulièrement hargneuses en cette saison. Les mâles veillent sur leur harem et les femelles protègent leurs petits. Il faut donc être très prudent et respecter les distances de sécurité pour éviter de se faire charger et mordre. 

Les gorfous "macaroni"
Les hauteurs de la plage abritent également une colonie de gorfous "macaroni".

De l'autre côté de la vallée, le panorama change encore. On peut observer le point culminant (571m) du cap du "Gallièni", et juste en dessous le fameux "téton de l'Amazone", énorme rocher à la forme caractéristique.

Le "téton de l'Amazone"
Sur la crête ouest de la vallée se dresse la Tour Blanche, immense formation d'orgues basaltiques, évoquant les vestiges d'une civilisation mystérieuse disparue.



La tour blanche - photos Serge FUSTER

Du pied de la Tour Blanche, le panorama sur la vallée est époustouflant. Le pic du Mascarin, dégagé de ses nuages pour une fois, domine ce paysage minéral sauvage.

Le pic du Mascarin (934m) - photo Serge FUSTER
Le fond de la vallée permet d'accéder au col du Mischief, caché dans la brume, et qui permet de rejoindre la Grande Coulée en passant par les crêtes et les cratères.

La rivière au fond de la vallée, qui permet de remonter jusqu'au mont Mischief (921m) - photo Serge FUSTER